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1898 La fondation
1906-1909 L'engagement social
1936 Le rôle antifasciste (1933-1939)
1940-1948 Des "années noires" à la Déclaration universelle des droits de l'Homme
Après 1945 La relance : un engagement associatif entre morale et politique
1980-2000 Le centenaire, une dynamique militante de solidarité
La citoyenneté sociale
Toujours des combats pour les droits et libertés
Combats pour les droits des femmes
Combats pour la démocratie

 

Depuis l’été 2015, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants frappent aux portes de l’Europe. On les appelle les migrants, ils ont fui leurs pays au péril de leur vie, en raison des conflits, de la guerre et aussi de la misère. Certains deviendront des réfugiés.

La Déclaration universelle des droits de l’Homme stipule que «toute personne a le droit de quitter son pays », que « toute personne a le droit de circuler librement », que « devant la persécution toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays ». L’accueil de milliers de réfugiés sur notre territoire national suscite parfois des campagnes de haine et de rejet de l’Autre, comme cela s’est produit après le démantèlement de la jungle de Calais, mais aussi des mouvements de solidarité. De nombreux citoyens s’engagent au quotidien pour rendre plus humaines les conditions de vie des familles ou personnes isolées qui se trouvent dans les centres d’accueil et
d’orientation mis en place par les services de l’Etat, mais aussi auprès de celles et ceux qui attendent qu’on leur ouvre les portes de lieux d’hébergement.

La Ligue des droits de l’Homme a pris l’initiative de lancer un Manifeste de soutien à l’accueil des migrantes et des migrants, signé par des centaines d’élu-e-s et de citoyen-ne-s qui ont témoigné ainsi de leur engagement en faveur d’un accueil digne d’hommes, de femmes, d’enfants qui ont des droits, d’abord et avant tout parce qu’ils sont des êtres humains.

L’hospitalité est un devoir, tout comme la protection des personnes qui demandent l’asile au nom de la convention de Genève de 1951 et des principes constitutionnels de la France. L’hospitalité est aussi une valeur et une tradition dans de nombreuses civilisations, un devoir dans la Grèce antique ; les pays dont sont originaires celles et ceux qui arrivent chez nous sont pour la plupart des pays où l’accueil de l’étranger, de celui qui passe, ne se refuse jamais. Là, pas de peur, de méfiance, mais la bienveillance et l’aide si besoin. Recevoir, respecter, accueillir n’est pourtant pas toujours facile. C’est une manière d’être au monde.

« Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant »
C’est sur le thème de l’hospitalité que nous vous proposons de vous exprimer cette année.


Françoise Dumont
Présidente d’honneur de la LDH
Présidente du jury