exposition_2018_affiche.png

1898 La fondation
1906-1909 L'engagement social
1936 Le rôle antifasciste (1933-1939)
1940-1948 Des "années noires" à la Déclaration universelle des droits de l'Homme
Après 1945 La relance : un engagement associatif entre morale et politique
1980-2000 Le centenaire, une dynamique militante de solidarité
La citoyenneté sociale
Toujours des combats pour les droits et libertés
Combats pour les droits des femmes
Combats pour la démocratie

Manifestation unitaire

Appel "D'AILLEURS, NOUS SOMMES D'ICI"

Contre le racisme

Contre la politique d’immigration du gouvernement

Pour la régularisation des sans-papiers

nous appelons à une

MANIFESTATION UNITAIRE

Samedi 28 mai 2011, à 11 h 30,

devant la Préfecture de l’Indre

Au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007, était créé, pour la première fois dans l’histoire de la République, un ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Co-développement. Depuis, des dizaines de milliers d’étrangers en situation irrégulière, hommes, femmes, enfants, sont traqués, arrêtés et expulsés, y compris vers un pays en guerre comme l’Afghanistan. Voulue par le chef de l’État, mise en œuvre par ses gouvernements successifs, cette politique est inacceptable car elle viole des principes humanitaires élémentaires et des dispositions internationales ratifiées par la France. A cela, se sont ajoutés la chasse aux Roms et les effets désastreux des pseudo-débats sur l’identité nationale puis sur la laïcité (contre l’islam).

Le samedi 28 mai prochain sera une grande journée de mobilisation unitaire dans tout le pays pour alerter, une fois de plus, sur les conditions indignes qui sont faites en France aux immigrés.

Les sans-papiers sont évidemment les premiers visés par la loi Besson-Hortefeux-Guéant récemment adoptée par le Parlement mais certains étrangers en situation régulière et les demandeurs d’asile sont aussi directement concernés.

Il s’agit non seulement d’une régression générale des droits pour ces personnes mais surtout, et c’est encore plus grave, d’une volonté discriminatoire qui traduit et officialise la xénophobie et la politique du pilori proclamées par toute une série d’annonces et de discours des plus hauts responsables de l’Etat au cours de l’été et des mois derniers.

Pour que cesse cette situation

qui porte atteinte à des droits fondamentaux,

menace gravement le droit d’asile

et ruine l’existence des personnes étrangères visées,

Nous exigeons l’arrêt immédiat de cette politique

et la régularisation des sans-papiers.

 A la suite du lancement de l’Appel Citoyen FACE A LA XENOPHOBIE ET LA POLITIQUE DU PILORI : LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE en septembre 2010, plusieurs dizaines de collectifs locaux ont vu le jour à Châteauroux et partout en France.

Après les « clandestins », traqués, raflés et expulsés par dizaines de milliers depuis 2007, et les Rroms, le chef de l’État, le gouvernement et la majorité qui les soutient, poursuivent leur offensive contre les étrangers en s’en prenant désormais aux immigrés en situation régulière et aux demandeurs d’asile. Leur droit au travail, à la santé, à une vie familiale normale, à l’éducation, la protection contre les persécutions quelles qu’elles soient, sont toujours plus gravement remis en cause.

L’exemple des traitements infligés récemment à quelques centaines de tunisiens démontre parfaitement, après les brutales expulsions de Roms qui ont fait l’actualité pendant plusieurs mois, l’intention pernicieuse de faire le lien entre immigration et délinquance.

Nous nous élevons fermement contre toute opération de distinction ou de stigmatisation consistant à désigner comme dangereuses certaines catégories de personnes en raison de leur origine  ou de leur situation sociale. Nous le proclamons haut et fort !

Dans cette situation, qui se caractérise par la pire des politiques jamais conduite contre les immigrés sous la Cinquième République, il est plus que jamais indispensable de se mobiliser dans l’unité contre le racisme, les discriminations qui frappent plus particulièrement les habitant-e-s des quartiers populaires, la politique d’immigration de ce gouvernement et pour la régularisation des « sans-papiers ».

Aujourd’hui, des dizaines de partis, d’organisations syndicales de salariés, d’enseignants, de magistrats, d’avocats, d’étudiants et de lycéens, plus d’une centaine d’associations nationales et locales, plus de 200 élus locaux, députés et parlementaires européens, soutiennent l’Appel du « Collectif d’Ailleurs nous sommes d’ici ».

Localement le mépris avec lequel les étrangers ont été traités  par rapport à leur hébergement est insupportable et ne peut qu’être dénoncé.  

 Signataires locaux : Amoureux ban public 36, Association France Palestine,  Arac,  AFPS Indre, Association république des anciens combattants (ARAC), ATTAC, Collectif Egalité, Liberté, Fraternité etc (ELFe), Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT et CGT Education), ELFe, Emmaüs 36, Europe Ecologie, Fédération générale des PEP (FG PEP), Fédération syndicale unitaire (FSU), Femmes Solidaires, Ligue des droits de l’Homme (LDH36), Ligue de l’enseignement, Mouvement des Jeunes sociales (MJS), Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti radical de Gauche (PRG36),Parti de Gauche, Parti socialiste (PS), Relais étrangers de l’Indre, Réseau Education Sans Frontière (RESF), SUD Education, SUD Santé Sociaux, Syndicat des avocats de France (SAF), SNESUP-FSU, SNJ-CGT,  Union syndicale Solidaires, Union nationale des syndicats autonomes (UNSA et UNSA Education), les Verts 

 Pour plus d'info sur l'appel : http://dailleursnoussommesdici.org/ 

 Correspondante locale : Ghislaine Millet Présidente LDH36